Les terriens pensent volontiers que les grands navires sont insensibles au mauvais temps. Bien sûr ils ne souffrent pas de la même façon que les petits mais ils ne sont pas épargnés. La vie à bord peut devenir très inconfortable, la conduite du navire peut devenir difficile, et la mer occasionner des dégâts.

Ces images ont été prises à bord d'un VLCC d'environ 300.000 tonnes,en route de Norvege ( Mongstad ou Sture ) vers Canaport ( dans la baie de Fundy au Canada ) en Nord Atlantique .On est dans des latitudes voisines de 60° Nord. Ce navire mesure 330 m de long, et 57 m de large. Lors de ces voyages il a un franc-bord, hauteur du pont au dessus de la flottaison, de dix mètres ! Pourtant les vagues montent à bord et font des dommages.

Confronté à ce type de temps le navire doit ralentir, et au besoin prendre un cap qui lui permette de moins fatiguer.
La structure se déforme avec plus ou moins de souplesse sous l'effet du tangage, mais le choc des vagues peut provoquer des déformations permanentes. L'équipage fatigue lui aussi, car tous les gestes de la vie quotidienne se compliquent.